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La sorcière Imprudente-Chapitre 2



Quand Gersimi ouvrit les yeux, elle avait encore la sensation d’être sous l’eau, mais un vent d’une force phénoménale semblait pousser l’eau par en dessous.

Au bout de quelques instants, la sensation de flottement laissa place à un sentiment de chute à grande vitesse dans un brouillard très humide, qui disparut lui aussi très vite pour laisser place à … une carte géante. Mais alors, une carte gaufrée en relief, très détaillé. Un décor miniature dans lequel on aurait vraiment mis de l’eau pour figurer un fleuve et la mer, et beaucoup de petits morceaux de mousse pour donner la sensation d’une gigantesque forêt. Du moins, c’est à ça que ressemble le monde quand on sort d’un nuage et qu’on est en chute libre à quelques kilomètres de haut dans le ciel.



Et si ces soudains changements de décor et de situation avaient de quoi amener à se poser de nombreuses questions, la plus urgente qui vint en tête de la sorcière fut “comment atterrir sans finir étalée sur le sol comme une crêpe” ? Elle se préoccuperait du reste ensuite.

Et elle devait faire vite ! A la vitesse à laquelle la terre se rapprochait d’elle, elle estima qu’elle avait moins de deux minutes pour trouver un moyen de ralentir sa chute.


- Je n’ai jamais entendu parler d’un sortilège permettant de voler maîtrisé par les Bifrosters, mais si c’était un secret bien gardé, il serait temps de le dévoiler! !


En entendant la voix de Folker comme sortie de nulle part, Gersimi opéra un tour sur elle même pour découvrir que son ami l’intendant était, lui aussi, en pleine descente non contrôlée à quelques mètres à peine au dessus d’elle.


- Malheureusement non mais j’ai peut être une solution, répondit-elle en indiquant à son ami un point encore plus haut dans le ciel.


Folker tourna lui aussi la tête, découvrant l’étrange spectacle d’un navire semblant voguer dans l’air.


- Une pentécontère volante ? C’est quelque chose qu’on ne voit pas tous les jours.


- Elle ne vole pas, elle tombe avec nous !


Comme pour appuyer les propos de Gersimi, le grand bateau se fendit immédiatement en deux dans un grand fracas sous la pression du vent contre sa coque, les ponts avant et arrière se retrouvant bientôt uniquement reliés entre eux par les cordages de la voilure.





- Accroche-toi à moi, cria Gersimi à Folker qui s'exécuta en enlaçant la Bifroster comme un bébé s’accroche à sa mère.


Gersimi défit alors son Gàtki, empoignant les extrémités de l’épais carré de tissus qui se tendit aussitôt au dessus de leurs têtes, bombé par l’air s'engouffrant en dessous.


- Penses-tu que cela suffise à nous ralentir ? demanda Folker tandis que Gersimi dirigeait leur chute vers le bateau.


- Pas assez pour que l'atterrissage ne nous transforme pas en bouillie, mais assez pour atteindre le bateau et recommencer la même opération avec ses voiles ! Prends une de mes lames dans ma ceinture. Une fois arrivés au navire, nous nous séparerons pour atteindre chacun une extrémité de la plus petite de ses voiles. Nous devrons trancher leurs cordages en parallèle et nous accrocher aux extrémités. Quand nous nous lâcherons, la voile sera assez grande pour faire office de ralentisseuse !


- Je me fiche de savoir comment tu baptises ta trouvaille tant qu’elle pare la chute, s’écria Folker, mais j’ai peur de ne pas savoir comment m’y prendre.

Ils étaient malheureusement déjà trop près du bateau (et du sol) pour que Gersimi pousse plus loin ses explications.

-Fais juste comme moi en miroir ! cria Gersimi en poussant son ami vers sa destination avec les pieds.


Folker repensa plusieurs années durant à ce que peut provoquer une montée d’adrénaline chez un humain. Concentré, et ne cédant à aucun moment à la panique, il attrapa le premier cordage comme s’il avait vécu toute sa vie en apesanteur. Le clin d’oeil que lui lança Gersimi depuis son côté de la voile le remplit de courage et les quelques secondes qui suivirent lui parurent passer suffisamment lentement pour couper un à un les cordages au même rythme qu’elle.





C’est arrivés aux deux dernières cordes, qu’ils devaient absolument couper tout en s’y accrochant, que Folker sentit la panique monter tellement vite qu’il perdit connaissance au moment de s’élancer.


Le bruit d’un gigantesque fracas en dessous de lui réveilla Folker brusquement. Gersimi était attachée contre lui et tous deux descendaient lentement vers le sol, portés par la voile que la sorcière arrivait même à diriger au dessus des arbres en tirant sur les cordages.


Baissant les yeux, il vit la deuxième moitié du navire s’écraser entre les arbres à pleine vitesse dans un deuxième grand fracas.


- Voilà ce qui nous serait arrivé sans ta présence d’esprit, remarqua Folker, observant les débris de bois s’étalant sur des dizaines de mètres.


- Oh, tu sais, il suffit simplement d’étudier un peu la physique, s'esclaffa Gersimi en dirigeant leur atterrissage vers une clairière.



A peine avaient ils posés les pieds sur la terre ferme que Gersimi trancha l'enchevêtrement de cordages avec lesquels elle s’était attachée à Folker, laissant le pauvre intendant courir vomir son petit déjeuner contre le premier tronc venu.

La forêt qui les entourait était faite d’une végétation florissante et les arbres qui bordaient la clairière étaient pour la plupart très massifs et extrêmement feuillus.

Tandis que Folker reprenait difficilement son souffle en contemplant ce que son estomac avait fait des huîtres de la veille, son amie se mit immédiatement à plier la voile qui avait servi à ralentir leur chute afin de la cacher au plus vite sous un buisson.


- Tu as peur d’attirer l’attention sur nous ? demanda Folker.


-Exactement, répondit la Bifroster. Je dois t’avouer que je n’ai aucune idée de l’endroit où nous sommes. Et si des gens ou créatures agressifs se baladent dans le coin, le crash du navire a dû s’entendre des lieues à la ronde. La seule chose dont je suis certaine, c’est que c’est la magie de mes éclats de Bifrost qui nous a transportés ici.



Il était de notoriété commune chez les Nordiques que notre monde n’était qu’un parmis les neuf que connaît notre univers. L’arc-en-ciel Bifrost servait autrefois de passage entre ces mondes pour les initiés et les éclats possédés par les bifrosters étaient tous encore emprunts de ce pouvoir. Ils pouvaient donc encore servir de passage entre ces mondes dans les mains de quelqu’un qui en maîtrisait la magie.


-J’ai dû déclencher leur pouvoir par réflexe quand nous nous battions dans l’eau du port, et le manque d’oxygène est loin de m’avoir donné les idées claires, avoua Gersimi. Je nous ai peut être seulement transportés à un autre endroit de la terre, mais au vu de la taille de ces plantations, nous pourrions aussi bien être perdus en plein Alfheim.



- Le territoire des Elfes ? frissonna Folker.


- Prions pour que ça ne soit pas le cas. Sans mes éclats, nous serions à leur merci sans aucun moyen de fuir.


Les deux amis convinrent très vite que retrouver les neuf pierres magiques devait être leur priorité. Peu importe où ils étaient, elles avaient dû faire le voyage avec eux mais comme ils avaient été transportés dans le ciel, elles pouvaient s’être dispersées très loin de leur point d'atterrissage.


Gersimi leva alors les yeux, à la recherche du plus grand arbre qu’elle pouvait trouver.


-Avec un point de vue assez haut, je pourrais peut être les retrouver.


Folker n’était pas particulièrement réjoui à l’idée de reprendre de la hauteur après une descente aussi risquée. Mais il était hors de question pour lui d’attendre seul à la merci de je ne sais qui ou je ne sais quoi. Harnaché d’un équipement de sûreté fabriqué à partir des cordages de la voile, il suivit donc Gersimi dans l'escalade de l'énorme tronc sur lequel elle finit par arrêter son choix.


D’un tempérament habituellement plutôt bavard, Gersimi resta pourtant silencieuse tout le temps de l’escalade. Elle avait immédiatement reconnu que l’écorce était celle d’un Frêne, et elle savait que cette sorte d'arbre n’existait que dans le monde des humains. Mais que l’un d’entre eux atteigne une telle taille était théoriquement impossible. Et pourtant …


Elle aurait pu grimper bien plus vite si elle avait été seule mais préféra prendre son temps pour veiller sur Folker. L’intendant était un homme de lettres, peu habitué à vivre de telles aventures, et s’il avait tenu le choc jusque là, elle ne voulait pas l’épuiser inutilement. Évoluant au milieu des branches très feuillues, ils comprirent grâce aux rayons de lumière qu’ils avaient dépassé la canopée du reste de la forêt alors qu’ils n’étaient qu’à mi-chemin de la cîme du Frêne.

Quelques petites pauses et beaucoup de trébuchements plus tard, ils atteignirent enfin le sommet et sortirent la tête des feuilles pour découvrir un spectacle impressionnant. La forêt s’étendait de presque tous les côtés à perte de vue mis à part sur son côté nord, bordé par la mer, et le courant d’un fleuve au lit bien plus large que celui de l’Algia. Ils remarquèrent aussi dans une stupeur mêlée d’émerveillement que certains arbres lointains étaient encore plus grands que celui sur lequel ils trônaient.


- Rien à faire, ce décor ne me donne toujours aucune idée de notre localisation, bougonna Gersimi.


- As-tu pu observer un indice sur la localisation de tes pierres ?


Il n’avait pas posé la question jusqu’ici de peur d’être ridicule mais ne comprenait pas très bien comment sa camarade espérait voir d’aussi petits cristaux depuis la cîme d’un arbre.


-Ne soit pas ridicule, Folker, comment peux tu espérer voir d’aussi petits cristaux depuis la cîme d’un arbre !


Gersimi lança un clin d’oeil à Folker, gonfla ses poumons et lança un son des plus étranges qui soient. Il n’aurait su décrire si c’était un chant ou un cri, mais le son envahit toute sa colonne vertébrale d’un frisson inattendu. Les nombreux bruits d’insectes et d’oiseaux se turent. Les poils des bras de Folker se hérissèrent et un sourire béat envahit son visage devant la beauté de ce qui se produisit sous ses yeux : Alors qu’aucun nuage de pluie ne se profilait à l’horizon, un étrange arc-en-ciel se forma pourtant pendant quelques instants au loin au dessus du fleuve. Le phénomène était discrèt mais semblait étrangement osciller en fonction des vibrations de la voix de la jeune femme. Une fois Gersimi arrivée à bout de souffle, les couleurs s’estompèrent aussitôt, et les sons de la forêt revinrent tout aussi vite à la normale.





-Les éclats sont vers le fleuve, sourit Gersimi, on redescend !


----


Le cours d’eau ne semblait pas très éloigné, mais la forêt était si dense qu’elle rendait la marche difficile. De plus, les nombreux bruits d’animaux de toutes sortes rendaient les deux amis très méfiants. Sans indice sur leur localisation, il était impossible de savoir si la faune du coin représentait un danger pour eux. Et, malgré ses efforts pour rester concentrée, Gersimi ne cessait de ressasser la soirée de la veille dans sa tête. Elle pensait à Turold, qui avait mis sa confiance en elle pour l’éducation de sa pupille. La petite Astrid avait dû être très déçue de ne pas voir arriver sa professeure pour son premier cours de sorcellerie. Et, alors qu’elle était censée être la grande spécialiste du Bifrost et des mondes parallèles, elle était toujours autant incapable de deviner à quel endroit de l’univers ils avaient atterri. Pourtant, les possibilités de voyages offertes par les éclats de Bifrost, bien qu’exceptionnelles, restaient théoriquement assez limitées. Les voyages dans les autres mondes demandaient normalement beaucoup d’efforts, faisant appel à des rituels précis et complexes. A l’époque où le Bifrost était encore entier, il menait à travers les neufs mondes sans restrictions pour ceux qui connaissaient ses secrets, mais les éclats possédés par les Bifrosters ne permettaient pas une telle liberté de mouvement.


Gersimi elle-même, pourtant très réputée dans son domaine, ne savait ouvrir de portails que vers les mondes d’Alfheim, le monde des Elfes et Jotunheim, pays des géants, dans lesquels elle n’avait opéré qu’une poignée de descentes, toujours brèves et très préparées. Un de ses amis lui avait montré un jour comment ouvrir un chemin vers Niflheim, mais ils n’avaient fait qu’observer ce monde de glaces à travers le portail, sachant qu’il était impossible qu’un être humain survive à ses températures plus de quelques minutes.


Il était tout aussi impossible qu’ils soient à Muspellheim, le monde du feu, sans avoir littéralement brûlés sur place.


Svartalfheim n’avait pas de soleil au sens où nous l’entendons, et personne n’avait jamais réussi à établir le moindre contact vers Asgard ou Vanaheim depuis le Ragnarok. Quand à Helheim, tout le monde savait bien que ce n’était pas le Bifrost qui y menait. Le seul moyen connu d’y parvenir était de quitter son enveloppe corporelle après la mort, et les gargouillis conjugués des ventres de Folker et Gersimi leurs rappelaient qu’ils étaient toujours bien vivants. -Ces pommes ont l’air très appétissantes, fit remarquer Folker en montrant du doigt des fruits qui avaient pourtant plutôt la taille qu’on remarque habituellement sur des melons. -Je sais, mais tant que rien ne nous dit qu’il s’agit réellement de pommes, il ne vaut mieux pas y toucher. Il serait vraiment idiot de finir empoisonnés après ce à quoi nous avons survécu. Tiens bon. Du haut de l’arbre j’ai eu l’impression que les éclats de Bifrost étaient rassemblés au même endroit. Avec un peu de chance nous aurons pu rentrer à Touques dans moins d’une heure.


- Mais ne sens-tu pas cette bonne odeur de sucre ? Tu as eu l’estomac assez fort pour ne pas rendre ton repas d’hier après notre descente mais je t’assure qu’il va falloir que je remplisse mon estomac avant de devoir plonger dans le fleuve pour retrouver tes pierres ou pour affronter je ne sais quelle mésaventure qui nous attend au bout de ce chemin. Parce que je ne sais pas si tu as remarqué, mais cette journée n’a pas exactement démarré sous le signe de la chance … -Ne mange RIEN de ce qui pousse autour de nous ! insista Gersimi en se retournant vers son ami… Pour se rendre compte qu’il avait disparu de son champ de vision. Elle entendait à peine sa voix grommeler à travers des fourrés, comme lointaine, étouffée par la végétation. -Folker, qu’est-ce que tu fais ? Elle partit alors dans la dernière direction d’où elle avait entendu sa voix. Les buissons qu’elle traversa étaient garnis de fruits qui ressemblaient à des groseilles grosses comme ses poings et elle remarqua très vite que certaines d’entre elles manquaient à leur branches, très certainement cueillies par Folker. -FOLKER, IL EST TRES DANGEREUX DE MANGERS DES FRUITS QU’ON NE CONNAIT PAS ! hurla Gersimi en essayant de hâter le pas malgré les amas de lianes enchevêtrées au sol qui rendaient sa marche de plus en plus difficile. Elle ne savait pas si c’était le manque de prudence de l’intendant ou le peu de considération pour ses conseils qui la mettaient le plus en colère. A quoi bon louer les mérites d’une Bifroster si l’on n’était pas capable de l’écouter ? Certes, l’odeur des fruits se faisait de plus en plus prégnante, et les délicieuses volutes sucrées qui embaumaient l’atmosphère auraient mis la bave au lèvre de n’importe qui, mais il semblait tout de même évident que la situation dans laquelle ils se trouvaient interdisait tout enfantillage. Elle même aurait forcément pris un plaisir démesuré à planter ses dents dans cette superbe mûre qui pendait sous ses yeux, aux dimensions non moins démesurées, juteuse et fondante, dont le goût exceptionnel la remplit d’un bien être difficilement descripti… -GERSIMI, QU’EST-CE QUE TU FAIS ??? se cria-t-elle à elle même en recrachant immédiatement le fruit qu’elle avait commencé à croquer sans s’en rendre compte. Les vapeurs sucrées s’étaient faites de plus en plus fortes, et l’envie de dévorer les baies de plus en plus nombreuses qui semblaient s’offrir à elle était devenue soudainement obsessionnelle, irrépressible. Gersimi défit immédiatement sa ceinture de tissus pour se l’attacher autour du nez. L’état de faiblesse dans laquelle l’avait mise ces effluves n’avait rien de normal et sa colère se transforma en sourde angoisse quand elle se rendit compte que les fruits ne “semblaient” pas s’offrir à elle, mais que les branches pleines à craquer de fruits de toutes sortes s’approchaient d’elle littéralement, avec de petits mouvements gracieux qui auraient rendu jaloux le plus poli des garçons de taverne.

Gersimi se mit alors à courir les bras en avant, repoussant les branches afin de retrouver Folker avant que quelque chose de terrible ne lui arrive mais stoppa très vite sa course, interloquée par l’étrange et terrible spectacle qui se dressait devant elle. Le dernier buisson qu’elle venait d’écarter lui révéla une sorte de toute petite clairière, non pas bordée de troncs d’arbres mais de sortes de feuilles tellement immenses et serrées entre elles qu’on avait l’impression d’être dans une grotte végétale. Les seules choses qui passaient à travers ces murs étaient des branches pleines à craquer de baies qui semblaient plus succulentes les unes que les autres. Folker était là, un sourire béat collé sur le visage, les bras remplis de provisions et le menton luisant du jus de tous les fruits qu’il avait déjà ingurgité. Une vision qui aurait tenu du rêve si le sol n’avait pas été tapissé de cadavres humains, réduits pour la plupart d’entre eux à l'état de squelettes. Ils étaient tellement nombreux que Folker les utilisait en petits monticules pour atteindre les fruits trop hauts pour lui. - Ha, te voilà enfin, tu devrais vraiment goûter ces groseilles, leur taille n’a d'égale que leur saveur ! lança-t-il à Gersimi comme si de rien n’était.



Au dessus de lui, une plante, dont les feuilles ressemblaient à une bouche géante, descendait dans le plus grand calme, à la manière dont un serpent se prépare à se délecter d'une souris hypnotisée..

Gersimi se jeta sans réfléchir sur Folker pour lui faire lâcher ses provisions et l’éloigner le plus possible de la plante carnivore. Mais c’était peine perdue. Au moment même où les deux amis roulèrent au sol, ce dernier se mit à frétiller sous eux, puis à s’ouvrir, révélant qu’il ne se tenaient non pas sur la terre mais sur un enchevêtrement de lianes tissées comme un panier qui aurait soudainement décidé de relâcher ses tresses. Ils glissèrent alors en même temps que l’amas de squelette vers la plus grosse des plantes, cachée sous ce faux sol, dernier des pièges de cette flore aussi astucieuse que vorace ...

Chères lectrices, chers lecteurs, bien qu'il me semble que vous abandonner une fois de plus sur un suspense aussi ébouriffant relève de la malhonnêteté la plus profonde, sachez que je n'éprouve pourtant aucune forme de remords puisque cet instant précis du récit me permet de vous laisser admirer les extraits du carnet de recherche d'Elodie Coulon, notre artiste invitée pour ce chapitre, qui vous donnera une petite idée du pétrin dans lequel notre héroïne et son camarade étourdi se sont fourrés.





A suivre ...

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